Fiat Lux ! (Et la lumière fut).
Vue sur Manhattan, à partir de Brooklyn.
A l'heure où j'écris, il n'y a plus d'électricité à Salisbury. Le temps est épouvantable. Nous avons de gros orages qui peuvent se transformer en ouragans, qui eux-mêmes peuvent dégénérer en tornades. J'ai en mémoire un gros navet du cinéma hollywoodien : Twister.
Si le temps devenait apocalyptique nous pourrions aller chez la collègue de Cyril qui a un espace aménagé pour ce genre d'intempéries dans son sous-sol, pour ne pas dire un abris anti-nucléaire.
La galère immédiate est de ne pas avoir de lumière. Il est 16H et pourtant le ciel est sombre : on ne voit rien. Sinon il n'y a aucun danger immédiat, il pleut abondamment.
Cette panne d'électricité me rappelle une anecdote que m'a raconté mon ami de New York. L'année dernière, suite à de gros orages, l'ensemble de New York a été coupé d'électricité. Les étudiants et les professeurs de NYU (New York University) ont été amenés à dormir dans leur établissement, qui possède un groupe électrogène. Toute la ville a été coupée sauf... Times Square ! Ce quartier énergivore était sur-alimenté, comme de coutume. Pourquoi n'ont-ils pas coupé l'électricité de ces panneaux publicitaires gigantesques pour alimenter les foyers ? Je n'ai pas la réponse officielle, mais on peut supposer que les marques ayant payé leur diffusion de spots publicitaire n'avaient pas envie de négocier...
Cet abus de consommation d'énergie ne peut rappeler que Las Vegas. J'en reparlerai une prochaine fois puisque j'irai sans doute fin novembre.